Jump directly to main navigation Jump directly to content Jump to sub navigation

Veranstalter

Société d'histoire du droit

La Société d'histoire du droit a été fondée le 21 octobre 1913 par un groupe de professeurs parisiens parmi lesquels figuraient Emile Chénon, Paul Fournier, Gustave Glotz, Emile Jobbé-Duval, qui en fut le premier président, Robert Génestal et Ernest Champeaux. Association déclarée à la préfecture de la Seine en avril 1914 (JO du 19 avril), elle s'assigne dès l'origine un vaste champ d'investigation : « l'histoire du droit public et privé, français et étranger, ancien et moderne, depuis l'histoire des coutumes primitives jusqu'à celle des réformes postérieures à la rédaction de nos codes ». Ses fondateurs pensent avant tout œuvrer pour la publication des sources, notamment les chartes de franchises.

Interrompues presque immédiatement par la guerre, les activités de la Société reprennent en 1920. Le comité décide alors d'encourager les efforts et les travaux de ceux qui s'intéressent à l'histoire du droit en fournissant « aux travailleurs une direction générale, des conseils, des renseignements, un milieu d'encouragement et d'émulation, en attendant le jour où, les conditions d'impression s'étant améliorées, elle pourra entreprendre ces grandes publications d'ensemble [...] dont la réalisation dépasse aujourd'hui les forces d'un seul homme ».

La Société abandonnera ce dernier but, mais accomplira parfaitement le premier, grâce notamment à la création des « Journées internationales d'histoire du droit » qui viendront s'ajouter aux séances ordinaires tenues à Paris durant l'année universitaire. Les premières « Journées » ont eu lieu à Paris en 1925, suivies dès 1926 par celles de Bruxelles. Leur caractère international s'affirmait ainsi dès l'origine. Leur tradition persiste et permet d'entretenir ce « milieu d'encouragement et d'émulation » indispensable à la recherche scientifique. Les « Journées » ont lieu tous les ans et, durant les dix dernières années, elles se sont tenues successivement à Bruxelles, Madrid, Nice, Turin, Nancy, Aix-en-Provence, Rotterdam, Toulouse, Valladolid, Dijon et Louvain (cf. la rubrique « Liste des journées ») ; en 2009, elles se tiendront à Grenoble. Un thème différent est choisi chaque année, afin de faciliter autant que possible la publication des Actes. Néanmoins, tout membre de la Société peut présenter une communication sur ses recherches, même si elles sont « hors thème », car il est indispensable, notamment pour les jeunes chercheurs, de pouvoir faire connaître et apprécier leurs travaux au cours des débats qui suivent.

La Société d'histoire du droit compte actuellement près de 700 membres appartenant pour l'essentiel au milieu universitaire et subsidiairement au milieu judiciaire. Trente pays sont représentés au sein de la Société, qui compte environ 43 % de membres étrangers.

Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn

La Rheinische Friedrich-Wilhelms-Universität Bonn est l'une des grandes universités d'Allemagne. L'établissement d'enseignement supérieur, qui porte le nom du roi de Prusse Frédéric-Guillaume III et a été fondé en 1818, a son siège à Bonn, sur le Rhin, et se définit comme une université de recherche de renom, respectueuse des traditions et d'envergure internationale. En octobre 2019, plus de 41 000 étudiants étaient inscrits, ce qui place l'établissement au 13e rang (sur 426) des universités allemandes en termes de nombre d'étudiants[5].

Parmi les diplômés, les docteurs honoris causa et les professeurs, on compte sept lauréats du prix Nobel - dont Harald zur Hausen, Wolfgang Paul, Reinhard Selten, Thomas Mann et Otto Wallach -, quatorze lauréats du prix Gottfried Wilhelm Leibniz, trois lauréats de la médaille Fields ainsi que Joseph Ratzinger (le futur pape Benoît XVI). ), Heinrich Heine, Karl Marx, Konrad Adenauer, Robert Schuman, Joseph Schumpeter, Friedrich Nietzsche, Jürgen Habermas, Max Ernst, Karl Barth, August Kekulé, Justus von Liebig et Heinrich Hertz, mais aussi des leaders nationaux-socialistes comme Joseph Goebbels.